L'"Alliance de projet cerclage" se bat pour obtenir un acte délégué dans le nouveau règlement européen sur les emballages
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Basé sur des faits pour obtenir une dérogation : Mosca GmbH a fondé, avec 12 autres entreprises de l'industrie européenne des bandes de cerclage, l'association "Projekt-Allianz Umreifungsbänder" (PAU). L'objectif de cette alliance est de convaincre les décideurs politiques à Bruxelles de la nécessité d'une dérogation, appelée acte délégué, dans le cadre du nouveau règlement européen sur les emballages et d'exclure les feuillards de cerclage du quota de réutilisation qui y est prévu.
Le règlement sur les Packaging et les déchets d'Packaging PPWR) réglemente le traitement des emballages au sein de l'Union européenne et oblige les États membres de l'UE à réduire leursémissions de CO2 dues aux emballages. L'objectif global est de minimiser l'utilisation de plastique pour les emballages et de passer d'une utilisation linéaire du pétrole - comme par exemple lors de l'incinération des déchets plastiques - à un cycle de recyclage. L'article 29, qui définit des directives et des quotas stricts pour la réutilisation des protections de transport telles que les films étirables, les housses de palettes et les bandes de cerclage - et qui est au cœur des efforts de l'Alliance - en fait partie. "Nous soutenons et accueillons favorablement le PPWR, car il correspond à notre philosophie et à nos objectifs pour un avenir plus durable, comme la mise en place d'une économie circulaire pour les matériaux de cerclage", déclare le Dr Martin Bussmann, vice-président du conseil d'administration de l'Alliance pour le projet des bandes de cerclage et chef du département Innovation des matériaux chez Mosca. "Néanmoins, nous estimons qu'il est urgent d'agir en ce qui concerne l'article 29 afin de garantir la sécurité lors du transport des produits et d'assurer les chaînes d'approvisionnement".
Si l'article restait inchangé, cela pourrait avoir des conséquences significatives sur les solutions logistiques établies et sûres à partir d'août 2026 - avec de graves conséquences pour la sécurité et les chaînes d'approvisionnement mondiales, comme le souligne Bussmann : "La réutilisation des bandes de cerclage présente des risques considérables pour la sécurité, car la fatigue du matériau affaiblit la stabilité de l'emballage de transport, ce qui peut entraîner le déplacement ou l'endommagement des palettes ou des paquets. Surtout dans les applications dynamiques comme les freinages d'urgence, cela peut être dangereux tant pour les marchandises que pour les personnes". Pour éviter cela, Mosca a créé l'Alliance de projet pour les bandes de cerclage en collaboration avec d'autres entreprises telles que Teufelberger, Fromm Plastics, Messersi, Sekisui Jushi, Embalcer, cpdesign, et Green Tech.
Des examens basés sur des faits comme clé de l'exemption
A l'aide d'un document de position complet et scientifiquement fondé, l'Alliance souhaite démontrer que les bandes de cerclage présentent un risque de sécurité considérable en cas d'utilisation répétée et qu'elles sont néanmoins plus durables que les solutions d'emballage alternatives telles que les boîtes métalliques - raison pour laquelle une dérogation est indispensable pour ce type de sécurisation du transport. "Ce n'est qu'avec des études indépendantes et une expertise concentrée que nous pourrons créer une base fondée sur des preuves qui soutiendra le processus de décision politique à Bruxelles", conclut le Dr Bussmann.
Le document de synthèse se base sur des tests complets et indépendants réalisés notamment par l'Institut Fraunhofer pour la microstructure des matériaux et des systèmes (IMWS). Dans ce cadre, l'équipe de recherche étudie différents éléments au niveau moléculaire et analyse comment les propriétés des matériaux des bandes sont modifiées par les contraintes subies pendant l'utilisation et en cas d'utilisation multiple. "Les premiers résultats nous confortent dans notre thèse selon laquelle la réutilisation entraîne une faiblesse des matériaux et ne garantit plus la sécurité de l'emballage de transport. Un aspect central qui plaide en faveur de la dérogation afin de garantir la sécurité au bout d'une chaîne d'approvisionnement dans le monde entier", explique le Dr Martin Bussmann.
Comparaison de la durabilité des bandes de cerclage
Un autre point fort du document de synthèse est le bilan de durabilité des feuillards de cerclage. Dans une analyse complète du cycle de vie, les bandes de cerclage sont comparées à des alternatives telles que les boîtes métalliques ou les caisses de transport pliables. "Les résultats obtenus jusqu'à présent montrent que les bandes de cerclage présentent un meilleurbilan carbone que les solutions d'emballage plus lourdes et réutilisables, malgré une utilisation unique", explique Bussmann. "Il est important pour nous de montrer de manière mesurable et scientifiquement fondée que nos feuillards ne sont pas seulement sûrs, mais qu'ils constituent également un emballage minimal qui est durable - et ce également en comparaison avec des solutions alternatives".
Une fois les tests et les analyses terminés, début 2025, les résultats seront examinés par une université européenne afin de garantir leur validité scientifique. "Cette vérification externe supplémentaire renforce la crédibilité de nos résultats et assure la transparence de notre démarche", explique Bussmann.
Au milieu de l'année 2025, l'Alliance prévoit de remettre le document de synthèse à des représentants politiques à Bruxelles. "Nous espérons convaincre les décideurs de la nécessité d'un acte législatif délégué qui reconnaisse les matériaux de cerclage et d'enveloppement comme une solution d'emballage sûre et durable et qui garantisse ainsi l'utilisation à long terme du cerclage dans l'emballage de transport", résume Bussmann.
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